Des imbéciles. Imbéciles. Les imbéciles. C'est à ne pas croire. C'est lui qui vient de dire ça. Lui-même. C'est de sa propre bouche que sont
sortis ces mots étonnants : des imbéciles. Ces gens-là, regardez, je vous les désigne, regardez-les bien. Vous voyez, ce sont des imbéciles.
Les voici. Ils se nomment ainsi. Ils sont là, devant nous, immobilisés. Ils sont tout raides... comme inanimés... Ils sont emmaillotés
soigneusement, entourés de bandelettes, sur leur visage des masques peints ont été posés ...
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Quatre femmes et un homme ont écrit en 1971 Être exploitées comme thèse de sociologie pour l’Université de Trento en Italie. Les femmes de ce collectif ont formé l’un des premiers groupes du Mouvement de libération des femmes italien. Le livre est la première étude collective, détaillée, faite à partir d’une réalité et d’une pratique concrètes, ancrées dans l’actualité politique européenne et italienne. C’est sur la base d’une expérience et d’un point de vue politique de femmes que sont démontés les mécanismes idéologiques qui tentent de masquer l’exploitation économique, psychique, sexuelle des femmes pour les maintenir sous la loi de la masculinité capitaliste. Ce travail déplace aussi les notions classiques élaborées par le marxisme et la psychanalyse, et il les oriente vers de nouvelles pratiques politiques. | ||||||||||||||
Chaque jour, Nicolas Keramidas couche sur des petits carnets un nouveau dessin. Ces illustrations reflètent ses humeurs, ses envies, ses
projets, ou révèlent à ses fans ses coups de cœur, ses coups de gueule, un film vu la veille, un CD récemment écouté, la découverte d’un
livre, d’un auteur, d’une BD, un événement survenu dans sa vie... Tout au long de l’année 2009, Keramidas a réalisé 365 dessins, visibles
seulement sur son blog, et donc éphémères et rares. Une entreprise unique réunie dans un magnifique ouvrage au tirage limité. Un ouvrage
atypique et collector, par le dessinateur de Luun et de Tykko des sables.
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100 visites guidées et inattendues des monuments nationaux, dans les pas des plus belles plumes de la scène littéraire française d'aujourd'hui.
Une invitation au voyage, un parcours littéraire et encyclopédique au cœur de notre patrimoine national. | ||||||||||||||
L'armistice permet enfin à Maurice, Pierre et Jules de rentrer au foyer. Ils sont les derniers de nos héros à quitter le théâtre de la guerre. Arsène et Louis sont déjà revenus, blessés, le premier une jambe en moins, le second la " gueule cassée ". Denis et Armand sont morts au combat et Jacques a été fusillé pour l'exemple. Mais la guerre, même conclue, n'a pas fini de faire des victimes...
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Le conflit ne perd pas en intensité mais l'arrivée massive du contingent américain donne un nouvel espoir. La musique et le mode de vie des Sammies réchauffent l'atmosphère de l'arrière-front et le renfort de leurs pilotes renforce le contrôle du ciel avant la bataille décisive. Mason, l'un d'entre eux, ne trouve son courage que dans la cocaïne. Mais ses réserves sont désormais épuisées...
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Ils sont huit. Huit jeunes hommes sur le point de devenir soldats. En août 1914, mobilisés, ils quittent leur village pour joindre la frontière. Ils laissent derrière eux leurs épouses, leurs enfants et leurs familles, et découvrent la guerre. Confrontés à l'absurde réalité du front, ces huit garçons ignorent encore qu'ils s'apprêtent à vivre cinq années de brutalité et de sauvagerie. Ils devront affronter les bombes, le climat, les privations, la boue, la peur et l'aveuglement de leur hiérarchie. Et la mort. Car certains ne reviendront pas. Dans l'enfer des tranchées, 14-18 tisse le destin tragique de ces huit "petits soldats".
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Avril 1917. Sûr de sa strategie, très couteuse en vies humaines, le général Nivelle engage toutes ses forces dans la bataille du Chemin des Dames. Mais la premiere offensive se solde par une veritable hecatombe. Galvanise par la rumeur de la révolte russe, Jacques appelle a
l'insubordination. Arrete, il doit comparaitre devant une cour martiale dont il sait qu'il ne peut attendre la moindre mansuétude...
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Juillet 1916. La bataille de la Somme est engagée par les Alliés pour sortir du piège de Verdun. Mais les échanges d'artillerie infligent de nouveau d'énormes pertes malgré le soutien de nouvelles armes d'assaut. Dans cet enfer quotidien, la vie de nos héros ne tient qu'à un fil et le désespoir n'est jamais très loin. Pourtant, l'amitié leur permet de trouver la force de poursuivre le combat.
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Verdun, 21 février 1916. L’artillerie allemande débute le pilonnage systématique du secteur dans le but de «saigner à blanc l’armée française». Parmi les renforts qui affluent, la présence de tirailleurs sénégalais crée des tensions dans la troupe. C’est dans ce contexte que la compagnie commandée par Armand est envoyée au fort de Douaumont sur le point d’être pris par l’ennemi.
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De retour d'une escapade, à la recherche du « repos du guerrier », Arsène et Jacques dépassent leurs lignes et tombent par hasard sur la tranchée ennemie faisant face à la leur. À leur grand étonnement, elle est déserte. Prévenu, le commandement ordonne une incursion par voie de tunnel. Pierre et Jules, désignés pour cette mission, découvrent au cours de leur progression un étrange objet cylindrique...
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Janvier 1915. Tandis que les hommes creusent les tranchées, le commandement élabore un plan dans lequel une section doit servir d'appât aux Allemands, une mission-suicide qui incombe au caporal Armand de Bernanceaux et à ses hommes. Avant le départ, deux événements portant sur l'honneur de Maurice et celui de Denis vont mettre en péril la cohésion du groupe d'amis...
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Ils sont huit., Huit jeunes hommes sur le point de devenir soldats. En août 1914, mobilisés, ils quittent leur village pour rejoindre la frontière. Ils laissent derrière eux leurs épouses, leurs enfants et leurs familles, et découvrent la guerre. Confrontés à l'absurde réalité du front, ces huit garçons ignorent encore qu'ils s'apprêtent à vivre cinq années de brutalité et de sauvagerie. Ils devront affronter les bombes, le climat, les privations, la boue, la peur et l'aveuglement de leur hiérarchie, la mort. Car certains ne reviendront pas. Dans l'enfer des tranchées, 14-18 tisse le destin tragique de ces huit "petits soldats
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1er août 1914. Louis, Jacques, Maurice, Armand, Denis, Arsène, Pierre et Jules sont mobilisés. Huit amis, âgés d'une trentaine d'années, issus de la même petite ville et affectés dans le même régiment d'infanterie. Ensemble, ils découvrent les premiers combats, les premiers doutes et les premiers ordres absurdes, point de départ de quatre longues années dont certains reviendront, d'autres non...
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Jouer avec les mots pour qu’ils ne se jouent pas de nous. Éclairer les obscurités, lever les couvercles qui font de nos expressions favorites des trésors cachés. Voilà ce qu’une équipe d’amoureux du langage, animée par Alain Rey, a imaginé pour nous permettre d’« en connaître un rayon » et faire que nous cessions d’« être dans le coaltar ». Quand on se lève « dès potron-minet », on peut reconnaître le minet, mais certes pas le potron. Si les choses se produisent « au fur et à mesure », qu’es aco, ce « fur » ? La langue française est une richesse, mais c’est aussi une boîte à malice. Déjouer cette malice, ce n’est pas trahir notre langage, c’est l’enrichir, et c’est nous faire plaisir. 150 fois plaisir, par les temps qui courent, ce n’est déjà pas si mal ! | ||||||||||||||
Récit de la création de Montréal en 1642 du point de vue des colons européens. Gauthier, colon français, et son ami Askou, Indien de la
tribu des Algonquins, se séparent. Des années plus tard, Gauthier et les siens doivent cultiver l'entraide avec les Algonquins au sein du
camp de Ville-Marie, fondé pour évangéliser les Amérindiens, pour faire face aux Iroquois qui sont opposés à la colonisation.
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Paris, gare de l'Est, 2 août 1914 : c'est la mobilisation générale.
La veille, l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie, alliée de la France. L'Empire austro-hongrois est, dès le 28 juillet, entré en conflit contre la Serbie. L'engrenage des alliances, des ultimatums, des mobilisations, entraîne les nations dans une mécanique sanglante. Berlin est solidaire de Vienne. Paris, lié à Londres, soutient Saint-Pétersbourg. En quelques heures, toutes les grandes gares européennes ressemblent à la gare de l'Est. Tous ces hommes qui partent n'imaginent pas la boucherie qui les attend. Ni que cette guerre, annoncée brève et locale, deviendra la Première Guerre mondiale. | ||||||||||||||
Après l'armistice du 11 novembre 1918, cinq terribles années de guerre se clôturent enfin, cinq années qui ont vu l'apparition des armes
chimiques, la généralisation des bombardements, l'enlisement des armées. Et qui ont fait dix millions de morts...
Depuis août 1914, que le chemin fut long pour entre voir cette paix! Alors que la guerre semblait sans issue, que politiques et généraux se disputaient pou voir et décisions, un homme avait foi en la vaillance des soldats, au nom d'une certaine France, au nom de la République. Cet homme, c'était Clemenceau. Mais si le traité de Versailles de 1919 a ouvert sur un monde nouveau, les frustrations et les vengeances trouveront un terreau qui nourrira le XXe siècle. Les espoirs déçus des anciens combattants, les vies brisées feront le lit des fascismes. les sociétés déstabilisées, les frontières contestées, les empires désagrégés seront la proie d'une crise sans précédent. La Seconde Guerre mondiale succédera à la « der des der ». | ||||||||||||||
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C'est tout le destin de la France et de l'Europe qui s'est joué en 1940.
En janvier, la " drôle de guerre " entre la France et l'Allemagne est une attente interminable conçue par Hitler comme un piège ; en mai survient la " guerre éclair ", l'assaut, et la France s'écroule. Le peuple fuit, le maréchal Pétain sollicite l'armistice. La France est dans l'abîme ; pourtant l'espérance se lève. Depuis Londres, le général de Gaulle clame : " La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre. " Douze mois tragiques, où l'Histoire et ses témoins renaissent sous la plume vibrante de Max Gallo. " Avec la verve et le souffle épique dont il est coutumier, l'auteur nous fait revivre les douze mois les plus terribles de l'Histoire de France. " | ||||||||||||||
1941. La vague nazie a balayé l'Europe. En Angleterre, la contre-attaque s'organise.
Mais pour l'instant, les civils sont fauchés par les bombardements, les résistants sont trahis par le régime de Vichy, les soldats alliés se battent sur tous les fronts et, à l'Est, les appels à la haine et les massacres de Juifs ont débuté. Le 22 juin, les troupes allemandes envahissent la Russie. Le 7 décembre, les Japonais attaquent la base américaine aéronavale de Pearl Harbor. Les États-Unis s'engagent dans la Deuxième Guerre mondiale. Le monde prend feu. | ||||||||||||||
1942 : en Europe, en Afrique, en Asie, dans l'océan Indien, Pacifique ou Arctique, sur tous les théâtres des opérations, combattants et
civils tombent par centaines de milliers.
En Europe, la puissance nazie applique le plan d'Hitler : on exécute, déporte, gaze les Juifs. De mondiale, la guerre est devenue totale. Mais le parti nazi s'affaiblit. En Russie, l'armée allemande recule. En Afrique, les forces alliées reprennent l'offensive. En France, Jean Moulin organise la Résistance. La victoire devient un rêve accessible. Le jour se lève. | ||||||||||||||
Avec cette année riche d'événements et de revirements, où le souffle de la victoire se profile au milieu de l'horreur, Max Gallo
poursuit sa grande Histoire de la 2e guerre mondiale.
1943, année cruciale. Des rives de la Volga aux plages de Sicile, l'armée allemande vacille. Stalingrad est enfin reprise par l'armée Rouge qui déferle à la poursuite de la Wehrmacht et reprend les terres perdues en 1942. Rommel cède du terrain en Afrique où les Alliés ont débarqué, les bombardements alliés touchent l'Allemagne et détruisent ses villes et ses civils, la Résistance s'organise, multiplie les attentats. Hitler semble s'enfoncer dans une impasse, et l'espoir, timide, s'éveille dans une Europe asphyxiée. Jean Moulin parcourt la France occupée afin de créer le Conseil National de la Résistance. Mais on redoute une nouvelle offensive d'été des Allemands sur le front de l'Est. Le second front tant espéré tarde à s'ouvrir, et si les Alliés débarquent, c'est à l'autre bout de l'Europe. Surtout les Alliés se méfient les uns des autres. Méfiance aussi dans les rangs de la Résistance que de Gaulle peine à unir sous son nom. On tente de l'écarter, on parle de l'éliminer. Et pendant ce temps, celui des alliances et des trahisons, des vagues sans fin de soldats de plus en plus jeunes sont envoyées au sacrifice. Pendant ce temps, les nazis massacrent, déportent, torturent, de plus en plus vite, de plus en plus massivement. Les trains roulent vers Auschwitz. 1943 : année décisive où les espoirs changent de camp, où, malgré les souffrances et les sacrifices de plus en plus durs, on se prend à espérer, à oser croire peut-être de nouveau en un avenir, à se laisser porter par le souffle de la victoire. |